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Diaporama Sport Nature

lundi 28 septembre 2009

TRIATHLON JOUE LES TOURS (37) - 2009

Une belle aventure de faire un Triathlon par équipe, une épreuve un coureur ! Sous forme de rélais.


Les deux équipes avant le départ !

Le départ de la natation ... Toujours aussi fou

5 km à fond !

Dans le parc en attendant que la natation se termine

700 m de natation
20 km de vélo
5 km de course à pied

A faire et refaire ! Je pense le refaire l'année prochaine en individuel ( en découverte ) doucement quand même.

Elric

vendredi 18 septembre 2009

North face Ultra Trail du Mont Blanc 2009


























NORTH FACE ULTRA-TRAIL DU MONT BLANC 2009
7ème édition


Il y avait foule les 28, 29 et aout 2009 à Chamonix pour admirer les concurrents de l’Uta Trail du Mont Blanc, course dantesque sur les chemins des massifs du Mont-Blanc.
Durant 3 jours ces coureurs de l’ultra seront engagée dans un véritable contre la montre depuis Chamonix traversant ainsi trois pays, la France , L’Italie, La suisse. Bien classé ou pas tous ont forcés l’admiration du public.

Pour la 2ème année consécutive la section sport nature de Villiers Saint Fréderic à participer à cette formidable aventure humaine. 4 coureurs et copains dans la vie se sont préparer à l’une des courses les plus mythique de la course en haute montagne, j’ai nommée l’Utra Trail du Mont Blanc. Comme chaque année depuis maintenant 7 ans l’espace de quelques jours Chamonix devient alors la capitale du trail. Là, coureurs du monde entier après avoir été sélectionnés au regard de leurs courses grandes distances et performances physiques suivant un règlement très strict établie se retrouve pour participer à cette épreuve. Pour cet événement la ville comme 8 autres communes avoisinantes associées pour cet événement est recouverte de calicots et affiches publicitaires, dans les rues et magasins et une ambiance déjà palpable.

Il sera 9h40 et 11h15 après plus de 22h00 de course lorsque César Dé-Olivera et Elric Bizet passeront la ligne d’arrivée de la CCC après avoir parcouru 98km franchi cinq sommets et 5600 mètres de dénivelé positif.

Cédric Helmer parcourra seul la totalité de l’épreuve de l’UTMB soit 166km et 9600 mètres de dénivelé positif en 44h00.

Didier SCEOSOLE finisher de la Courmayeur Champeix Chamonix l’année précédente victime d’une blessure en face finale de préparation de l’UTMB se verra contraint de rejointe le groupe de supporter venue encourager sur le parcoure les 3 coureurs encore engagés.

De cet exploit individuel, une fois la ligne d’arrivée franchie ils diront ceci ; Il y a le plaisir simple d’avoir réussi. C’est ça aussi rêver mais là ce n’est pas écrit, ni vendu. Juste gagné.

Ces trois nouveaux finishers ont été fêtés une fois la ligne d’arrivée franchie par leurs familles, supporters et copains.

Après un repos bien mérité, ils rejoindront leurs camarades coureurs afin de partagés avec eux les récits de leurs formidables aventures et courir tous ensemble sur les chemins et courses de notre belle régions.

SCS Villiers Saint Fréderic Sport Nature..

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Marathon de Paris 2009





Bon je me lance à mon tour....et prêt à passer le relais

jeudi 17 septembre 2009

Ultra trail du Mont Blanc 2008



THE NORTH FACE ULTRA TRAIL DU MONT-BLANC 2008.

Voila c’est fini nous sommes mercredi et il y a déjà 5 jours que la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) petite sœur de l’UTMB est terminée. Pour 2008, sa 3ème édition, la CCC a accueilli 2300 traileurs du monde entier, plus de 24 nationalités étaient représentées afin de parcourir 98km avec 5600m de dénivelé positif et 5 cols à passer, le tout en un temps limité à 26 heures.
Je ne sais pas par où commencer, il y a tellement de choses à dire, de moments partagés avec les autres coureurs, bénévoles ou supporters, des paysages magnifiques dans les trois pays traversés… Je me sens plus calme, serein, comme dans une bulle à l’abri du monde extérieur. Sans doute la fatigue ! Mais conscient de ce que nous venons de vivre et de partager Cédric, moi et les autres, tous les autres. Un même but, un objectif celui d’arriver jusqu’au bout de l’ultra de la CCC comme ils disent tous si bien...

Jeudi 28 août au matin il fait un temps magnifique et comme prévu Cédric arrive à la gare de Saint Gervais le Fayet après plus de 10 heures de train de nuit où les forças du travail se sont regroupés dans 2 wagons spécialement affrétés pour l’événement. Nous sommes heureux de nous retrouver entre copains et passionnés pour cette aventure qui transcende les frontières du monde entier.

Après un peu de repos au village des Houches situé à 4km de Chamonix, il est temps maintenant pour nous de commencer notre procession pour le retrait des dossards au village de la course à Chamonix.

L’espace de quelques jours Chamonix devient la capitale des traileurs du monde entier. Pour cet événement la ville comme 8 autres communes avoisinantes associées pour cet événement est recouverte de calicots et affiches publicitaires, dans les rues et magasins à l’image de l’évènement et de son maire qui participe comme nous à cette course en montagne. Là, tee-shirts des courses les plus mythiques fleurissent, UTMB, CCC, Faverges, Marathon des sables, SaintéLyon, Diagonale du fou, Auffargis etc.…dans une ambiance déjà palpable.

Une foule interminable de coureurs vient pour se plier avant le retrait du dossard à un contrôle de conformité de l’équipement obligatoire (sac à dos, couverture de survie, sifflet, pharmacie, coupe vent). Une fois cette formalité passée s’en vient alors la remise du dossard et la pose d’un bracelet de couleur numéroté scellé sur notre poignet au cas où !? me dira un commissaire de course avec le sourire. « Des vrais pigeons bagués » diront mes enfants. Le rendez-vous pour notre transfert en autocar à Courmayeur en Italie est donc pris pour 8h15 au départ de Chamonix.

Au regard des badauds et supporters certains exposent comme un trophée leur bracelet avec fierté (vert pour la CCC et rouge pour l’UTMB) d’une course qu’ils semblent déjà avoir remportés, nous laissent interrogatifs et sans voix. Ici la fête bat déjà son plein depuis mercredi matin, jour du départ de la 1ère édition de la petite trotte à Léon, course sans classement, en équipe de trois coureurs, 220km, 17000 mètres de dénivelé positif à parcourir en 100 heures maximum et le tout en autonomie complète.

Vendredi 29 août, le réveil qui sonne à 6 heures ce vendredi annonce les prémices d’une journée ensoleillée particulièrement longue et difficile.

Au point de rendez vous pour notre transfert en Italie, de nombreuses files d’attente de coureurs s’organisent devant les autocars. Tous pressés d’en découdre, avec le sentiment d’avoir tout fait pour parvenir à cette fin ultime. Notre transfert dans la vallée d’Aoste peut alors se faire dans le plus grand calme.

Il est 9 heures lorsque nous arrivons à Courmayeur et nous cherchons comme beaucoup l’isolement et un peu de repos avant le départ.

10 heures c’est l’heure que je choisis pour nous mettre sur la ligne de départ. Je souhaite que nous partions avec le premier carré afin d’éviter la bousculade des premières difficultés. L’attente se poursuit assis par terre sous le soleil qui nous chauffe et le brouhaha des différentes allocutions des speakers, organisateurs et la musique, les chariots de feu de Vangelis, passée en boucle libère les endorphines.

C’est enfin les hymnes nationaux Italien, Suisse, Français. Il est 11 heures, c’est le départ, les dés sont jetés.

7ème km, la première difficulté s’annonce et nous sortons nos bâtons. Il fait chaud, mon cardio indique 165, il nous faut monter les 500m de dénivelé sur 5 km pour atteindre le refuge de Bernotte situé à 1980 m d’altitude que nous atteignons vers 12h50. La course s’organise, le chemin pentu nous oblige à nous suivre souvent poussés par une file interminable de coureurs.

12ème km je monte vers le col de la Tête de Tronche situé à 2580m. Encore 600m de dénivelé sur 4km, mon cardio s’emballe, 174, me gène dans ma progression et m’oppresse. L’envie de vomir se fait sentir. Je dois m’arrêter pour le retirer. Un coureur m’appelle par mon prénom, dit qu’il m’enverra la photo. Une fois les premières difficultés du col passées, nous entamons alors notre descente (6km) vers le refuge de Bonatti. C’est la ruée vers l’or, le peloton reste compact, les jambes s’emballent, je n’aperçois pas Cédric plus rapide que moi dans la montée du col.

22ème km enfin le premier ravitaillement. Cédric m’informe que nous sommes dans les cinq cents premiers. Sandrine, sa femme lui communique l’évolution de notre classement par téléphone portable. Juste le temps de boire un verre de cola, une soupe au vermicelle malgré la température étouffante et faire le plein d’eau.
Nous voilà repartis. Le flux des coureurs reste compact malgré la difficulté de la descente. Une guerre d’usure d’attente s’installe et nous descendons les 300m de dénivelé jusqu’à Arvuna versant Italien, en courant, il est 15h50.

26ème km après un bref ravitaillement sucré nous voila de nouveau repartis. Au programme Grand col Ferret2537m et 750m de dénivelé, notre premier coup de bélier, la montée est longue et difficile. L’espace entre coureurs se fait sentir. La montée s’effectue dans le silence, il faut tenir la cadence et notre premier objectif : être avant la nuit à Champex (55ème km). Enfin le col Ferret est passé nous sommes en Suisse, le vent nous saisit, il fait très frais nous sommes 600ème. Cédric m’informe que sa famille et ses voisins se sont mobilisés pour suivre l’évolution de notre course.

40ème km nous descendons les 9 km de dénivelé à allure constante, pas question de marcher. Enfin La fouly après 7h39 de course nous sommes toujours 607ème. Il est 18h39 et nous avons 2h00 d’avance sur la barrière limite horaire du stop. Nous en profitons pour nous ravitailler et faire une pause. Certaines familles sont présents et assurent la logistique de certains coureurs, quel engouement. Je regarde Cédric, plutôt calme qui passe son temps au téléphone ou à se rassasier. Je suis rassuré. Tout va bien pour le moment. Nous avons parcouru 40km et déjà 2467m de dénivelé positif.

Nous repartons et je décide de reprendre la tête de course pour les 15 prochains kilomètres en courant. Certains passages se font à fleur de piton rocheux matérialisé par des balises lumineuses pour la nuit. Je pense aux coureurs qui passeront là cette nuit

55ème km Le retour au stand. L’arrivée enfin sur Champex 1477m après les 5 derniers kilomètres, 300 mètres de dénivelé positif. Familles, supporters, tous nous félicitent et nous encouragent à continuer. Il est 21h07, il fait nuit, nous sommes 583ème.

Bienvenue à la cour des miracles où la fatigue est roi. A l’extérieur du barnum des danseurs font claqués leurs fouets sous les applaudissements du publique. Les abandons commencent à se faire sentir dans l’indifférence la plus total. Là une femme se fait masser et encourager par ses parents le tout en italien Bela, Bela. C’est la cohue tout monde cherche quelqu’un ou quelque chose famille conjoint. Il nous faut manger se changer récuperer avant un nouveau départ.

64ème km Les Bovines altitude 1980m
Après cinquante minutes d’arrêt, nous repartons pour notre 2ème coup de bélier, le col des Bovines à 9km et ses 650 mètres de dénivelé positif la côte de Neauphle puissance 50 où xxxxl.
Terrible, interminable dans l’obscurité de la forêt nous montons sur les rochers et les racines où ruisseaux qui n’en finissent plus. Je lève les yeux et cherche Cédric à repris la tête. L’espace d’un moment j’aperçois des lumières qui disparaissent comme par enchantement. Cela n’en finira donc jamais. Je décide de monter à mon rythme le temps semble ici s’être arrêté les faisceaux de nos lampes limités au regard de l’obscurité total. De petits groupes de coureurs que je ne peu suivre se constituent. Au hasard d’un détour de rocher un coureur reste assis silencieux comme momifié, épuiser par sa quêté effréné. Enfin le sommet et le ravitaillement Cédric est là depuis 7 minutes Il est 0h07.

Les informations sur notre classement continuent à nous parvenir nous sommes classés 625. Chapeau la famille Helmer.

70ème km La descente sur Trient altitude 1300m d’effectue au pas rapide le sol reste glissant et certains coureurs italien ralentissent notre progression occasion pour nous refaire une petite santé avant notre prochain sommet. Leurs discussions que je ne comprends pas n’en fini plus et m’agasse. Je décide de les doublés mon fauseaux lumineux facilite leur progression et ils s’accrochent à moi comme un crustacé à son rocher quel galère. J’espace d’un moment j’aperçois une concurrente asiatique j’en profite pour la doublée avant un nouveau rétrécissement et augmenté la cadence dans la descente histoire de faire le trou avec les deux camarades.

75ème km Catogne altitude 2011m situé à 5km avec un dénivelé de 700m. Que j’atteins pour cette fois avant Cédric. Il est 3h33 du matin et déjà 16h36 que nous sommes partis de Courmayeur et avons parcouru 4556m de dénivelé positif.
81èmekm Vallorcine altitude 1260m. Il est 4h43 nous sommes de nouveau en France, nous avons 2h30 d’avance sur la barrière horaire. Nous en profitons pour faire une pause repas de 20 minutes (soupe, pates, bananes et fruits secs) la routine quoi. La tente est bien chauffée, assez grande pour accueillir une soixantaine de coureurs. Si la fatigue sur les visages est très marquée, l’ambiance elle reste plutôt bonne et on rigole. Je suis toujours aussi émerveillé de voir Cédric dévorer. Nous n’avons pas mal dans les jambes et il nous reste 17km avant l’arrivée.

84ème km Col des Montels altitude 1461m/dénivelé 201m. C’est presque un régal le chemin en forêt est large et la pente facile et bitumé les 4km qui nous s’épare du pied du prochain sommet nous paraissent trop facile.

88ème km Le Col de la Tête au Vents Altitude 2130 m/dénivelé 659m
Nous entamons la dernière partie qui a été rallonger et modifier. Une nouvelle difficulté rajouter histoire de voir si tu viens en voyage d’affaire ou par envie. Je ne comprendrais que plus tard au vu du nouveau parcours de l’erreur que j’ai fait d’avoir sous estimer cette dernière difficulté et voir notre espoir de couvrir la distance en 20h00 s’envolé.

S’il y a souvent des histoires colportées entre coureurs sur les difficultés de certaines courses, permettez-moi de vous colporter la mienne. Celle du col de la tête aux verts où plutôt la grande faucheuse Celle d’un col, d’un bloc de granit qui nous fait face en toute indifférence.
Sommet qu’il vous faut mériter, pas à pas, bloc par bloc, virage après virage un tout les 5 à 6 pas, interminable. Malheur à ceux qui s’arrête, qui lève la tête pour apercevoir les lucioles des coureurs qui montent jusqu'au sommet. Je pense aux copains de l’UTMB qui passeront se parcours alors pourquoi pas nous…Enfin le sommet, il est 7h17 nous avons parcouru les sept derniers kilomètres en 2h10 (galère).

91ème km la Flégère1877m un plateau difficile à marcher constituer de bloc de rochers que nous contournons en direction du ravitaillement pas à pas suivi par un autre coureur qui parle à voix haute histoire de ses problèmes de pieds. Les ongles des deux orteilles semblent décoller et le font souffrir. Il s’arrêtera quelques kilomètres plus loin pour les soigner.

Après réflexion durant c’est quelques kilomètres parcouru ensemble à aucun moment, je n’est aperçus son visage et ne connais son nom. Enfin le dernier ravitaillement et pointage nous sommes 607ème il est 8h00 du matin.

La descente sur Chamonix s’annonce difficile nos jambes sont raides, difficiles de courir durant la descente qui reste technique.

Après avoir évoluer dans un cadre exceptionnel entre glaciers, rochers, sommets, villages et pâturages. La montagne laisse peu à peu sa place aux maisons, les sentiers, au bitume, les rochers, aux trottoirs. De nouveaux les barrières fleurisses les commissaires de courses, bardos, nous cries leurs bravo, c’est magnifique, la foule devient de plus en plus dense les cris, les applaudissements nous donnes des ailes. Nous arrivons comme nous sommes partis, ensemble 607et 608ème après 22h21mn de course, 98km parcouru et 5600 m de dénivelé positif.

René Bachelard organisateur de la course nous félicites. Il fait un temps magnifique pour aller dormir.

Un grand merci à nos femmes respectives, à toute la famille Helmer et leur voisins, à nos copains pour leur soutien. Avant, durant et après la course. A Cédric pour cette magnifique aventure humaine.



http://www.ultratrailmb.com/accueil.php







SaintéLyon 2008









Et bien me voilà encore une nouvelle fois !

Dans l’ombre des grandes épreuves mythiques de notre beau pays la saintélyon s’installe avec plus de 8000 participants pour l’année 2007. 69 kilomètres pour relier Saint Etienne à Lyon.

Après deux heures en TGV nous voilà enfin arrivés en gare de Lyon Perrache, départ de notre aventure humaine. Sur le quai, Franck Martin, nous attend et son sourire ravive en nous les moments partagés sur les routes et chemins de notre belle région.

Après quelques chaleureux échanges, il nous accompagne au départ des cars navettes en partance pour Sainte Etienne, ville de notre départ. Avant de nous quitter, rendez-vous est pris, à l’arrivée ! Mais dans quel état ?

Après une heure de car nous voilà enfin arrivés à la grande halle de Saint Etienne, base logistique et lieu de départ de la course.
Une fois notre dossard retiré, Patrick, ses amis coureurs et moi même cherchons un endroit pour nous isoler, se ménager du confort et diner de notre plat préféré, des pâtes. Couchés à même le sol dans le brouhaha des coureurs qui arrivent et le vacarme des annonces du speaker.
Dans l’attente du départ et du hasard de nos rencontres, nous discutons de nos courses et trails déjà disputés : Auffargis, Saintélyon et quelques autres de la région.

Parmi nous, deux coureurs anonymes de L’UTMB, trail le plus difficile de la planète et les récits de leurs formidables aventures pleines d’humidité nous laissent sans voix et rêveurs.

Le temps passe et l’heure du départ est enfin arrivée pour cette ( ) édition. La télévision est présente et l’épreuve sera retransmisse sur France 3.

Il est minuit, lorsque le départ est donné et nous quittons en groupe la région de Saint Etienne, indestructibles et confiants.

Les premiers kilomètres se déroulent et la première difficulté de la montée arrive. Ne voyant plus Patrick, je décide de m’arrêter pour l’attendre. Le temps passe et il me faut reprendre ma course plein d’interrogations. Les pluies des derniers jours ont marqué le sol en laissant des mares de boue qu’il nous faut traverser en file indienne.

Notre premier col passé, nous apercevons au détour d’une colline à Saint Christo en Jorez, le premier ravitaillement au 16ème kilomètre, un stade de foot, éclairé de milles feux. Là, badauds et supporters regroupés nous encouragent à continuer.
Une boisson chaude et nous repartons en marchant dans la brume où le silence reprend ses droits.
Puis nous passons le point culminant situé à 850 mètres d’altitude au passage du ravitaillement Moreau.
25ème kilomètre, je perds la notion de la distance parcourue. Mon pied raccroche un caillou, c’est la chute. Je fais un roulé boulé sur le côté par chance sans gravité. Mon coéquipier du moment dont je distingue à peine le visage me dira « bien joué » avant que la nuit qui s’annonce encore très longue ne nous sépare.

Arrive enfin le ravitaillement de Saint Catherine au 30ème kilomètre. Il est 3 heures du matin. Les premières difficultés ont été franchies sans trop de mal. Rassuré par mon chrono, je reste confiant malgré les premiers coureurs blessés en attente d’un rapatriement médical.

La descente vers Saint Genoux en passant par la Bulllière et le bois d’Arfeuille, des petites routes sinueuse et des chemins glissants et caillouteux, très pentus me font mal aux cuisses.

Au détour du sommet du 38ème kilomètre, seul pendant quelques instants, je regarde derrière moi les centaines de lumières qui scintillent sur les chemins sinueux que j’ai difficilement parcourus.

La descente de Morjon bien que rapide s’annonce difficile. Prudemment, je cherche les repères sur les panneaux indicateurs. Il est 5h15 lorsque j’arrive au ravitaillement de Soucieux en Jorrest après avoir parcouru 44 kilomètres.
Après une nouvelle collation et une boisson chaude, je repars en marchant, l’espace de quelques dizaines de mètres, histoire de faire durer ce doux moment d’accalmie. Montées et descentes se succèdent. De nouveau la fatigue s’installe. Le Garon, Chaponiat et enfin la ville de Beaumont et le ravitaillement du 57ème kilomètre avant d’entamer une redoutable montée de 3 kilomètres à 15 %. Mon genou droit me rappelle sa présence et une douleur s’installe. Elle ne me quittera plus jusqu'à l’arrivée.

Les villages traversés sont endormis et les vitres des voitures givrées. La route bitumée et pentue me fait souffrir. St Foix les Lyons 60ème kilomètre. Il est temps pour moi d’assurer le service minimum (petite vitesse et grande lenteur).

Je veux juste finir proprement les derniers kilomètres qui me paraissent interminables malgré le lever du soleil. La descente sur la ville de Lyon sur le bitume et les escaliers qui sont de plus en plus difficiles à descendre. Puis arrive enfin le plat et l’entrée dans la ville (ouf !) mais la dure réalité reste bien présente, il reste encore à parcourir 8 kilomètres interminables. Il me faut m’arrêter plusieurs fois et marcher encore et encore. Mon genou droit me fais souffrir et les coureurs qui me dépassent et m’encouragent me laisse insensible. Je n’ai plus qu’une idée, un but, finir, peu importe le temps. Les minutes et les kilomètres me paraissent interminables. Enfin le panneau indique 4 kilomètres, je relance un pied puis un autre puis une petite foulée. Une relayeuse fatiguée marche à mes côté aussi vite que je courre. C‘est terrible pour le moral. Et les marcheurs qui s’accumulent sur le bord des quais qui n’en finissent plus. Enfin l’arrivée et la voix du speaker, je suis finisher, il est 8h41 du matin et c’est fini. L’espace d’un moment mes yeux se chargent de larmes.